Leur caractéristique est leur clocher -de type briard- construit souvent hors-œuvre. Quelques-unes ont été reconstruites presque intégralement après destructions (Fontenailles en 1869, Bréau en 1865) ou carrément détruites (Vieux-Champagne, Pecqueux, Lady en partie). Huit édifices sont classés ou inscrits sur la liste des Monuments Historiques.
L’église Saint-Éliphe de Rampillon, du XIIIe siècle, est classée Monument Historique depuis 1846. Elle est réputée internationalement pour son portail représentant le jugement dernier et la résurrection, les douze apôtres et des scènes de travaux des saisons. Côté sud, un petit portail représente le Christ et la Vierge, assis sur un même banc. A l’intérieur, la nef, sauvée du risque d’éboulement par André Malraux à la fin des années soixante, impressionne tout autant par son esthétique et sa luminosité. L’élégance de sa voûte et de son triforium, les restes de son décor peint forcent notre admiration. De nombreux détails nous éclairent sur l’histoire de sa construction mais l’église possède aussi une des plus belles statues de la Vierge Marie de l’Île-de-France. A gauche du portail principal, une tour circulaire, la tour aux Miches, renferme un escalier et fortifie l’ensemble avec des archères à chaque niveau.
L’église Saint-Martin et Saint-Magne de Nangis est élevée au XIIIe siècle en face du château, la Motte-Beauvoir. Elle est un témoin de l’architecture gothique avec ses arcs en tiers-point, ses arcs boutants, rosaces, grandes ouvertures, légèreté et régularité des proportions. Au XVIIe siècle lui sont adjointes 5 chapelles extérieures, dont 4 subsistent. Objet de travaux de conservation réguliers depuis le XIXe siècle, elle est classée au titre des Monuments Historiques en 1989.
L’église Saint-Leu ou Saint-Loup de La Croix-en-Brie, datée du XIIIe siècle, est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques en 1963. C’est un vaste édifice à trois nefs, construite par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Sur sa façade, deux culots sont gravés de croix de Malte. Une porte avec un arc en anse de panier donne accès au bas-côté sud.
L’église Saint-Martin (et Sainte-Catherine) de la Chapelle-Gauthier, classée en 1990, date du XIIIe siècle (mention dans un cartulaire de 1210), notamment le sanctuaire et le chœur de l’église ; le clocher de type briard date du XVIe siècle. La voûte de la nef a été refaite deux fois : au XVe siècle et au XVIIIe siècle. L’abside a été restaurée en 1845. Depuis 1959, des travaux importants ont été entrepris sur la toiture, la nef, l’éclairage modernisé et les verrières du chœur ont été remplacées.
L’église Saint-Christophe d’Aubepierre, datée des XIIe et XIIIe siècles, est inscrite Monuments Historiques depuis 1987. Elle possède un petit porche-auvent. Le clocher est à contreforts et surmonté de quatre clochetons. L’église Saint-Aubin d’Ozouer-le-Repos est inscrite MH depuis 1987. C’est une église des XIe, XIIe et XVIe siècle. Elle possède un clocher extérieur hors-œuvre, flanqué de contreforts. Une dalle funéraire indique la sépulture du seigneur d’Ormesson, chevalier et maître d’hôtel du roi.
L’église Saint-Jacques-le-Majeur de Fontains est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1926. Elle date du XIIIe siècle (1231). L’édifice actuel présente une nef et un seul bas-côté ; il n’a pas de transept. Il a été restauré aux XVe-XVIe siècles et une chapelle dédiée à Saint-Hubert a été construite.
L’église saint-Germain d’Auxerre de Lady à Mormant, est en partie détruite. Il en reste le clocher et un mur de la nef avec des arcades en ogive. En 1144, Lady est une propriété du prieuré de La Charité-sur-Loire. Il s’agissait d’un prieuré associé à d’imposants bâtiments agricoles. Dans l’église, deux chapelles étaient dédiées l’une à Sainte-Barbe et l’autre à Sainte-Marguerite. Trois inscriptions indiquent qu’il y a trois sépultures dans l’église.
Les autres églises sont l’église Saint-Laurent de Clos-Fontaine, l’église Saint-Bon ou Saint-Bonnet de La Chapelle-Rablais, l’église Saint-Léonard de Vanvillé, l’église Saint-Germain d’Auxerre à Mormant, l’église Notre-Dame de l’Assomption, puis Saint-Gond à Châteaubleau, l’église Notre- Dame de la Nativité à Bréau, l’église Saint-Just et Saint-Hubert de Saint-Just-en-Brie, l’église Saint-Etienne de Gastins, l’église Saint-Martin de Quiers, l’église Saint-Ouen de Saint-Ouen-en-Brie, l’église Saint-Fiacre de Fontenailles, l’église Saint-Denis de Grandpuits, l’église paroissiale Saint-Eloi de Bailly-Carrois, l’église Notre-Dame de Verneuil l’Etang. Les églises de Vieux-Champagne, Pecqueux à Aubepierre, Lady à Mormant ont été détruites.